Parcours Citoyen

Visioconférence sur le climat

Par ELODIE CAPEL, publié le mardi 3 mars 2020 10:22 - Mis à jour le mardi 3 mars 2020 10:22
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Les élèves intéressés ont assisté à une visioconférence sur le climat diffusée depuis le lycée Mermoz à Montpellier.

 

Vendredi 11 octobre, les élèves de l'académie se sont vus proposer une conférence sur le thème du climat diffusée depuis le lycée Mermoz en visioconférence.

Une directrice de recherche a d'abord présenté l'état des connaissances actuelles sur le sujet. Ensuite, un chercheur en sciences politiques a évoqué les défis et enjeux liés aux changements climatiques. Enfin, le sujet a été abordé de façon concrète avec les opérations possibles à mener dans les lycées. La matinée s'est terminée par un débat.

Les élèves en parlent...

 

 

Je voulais absolument aller à cette conférence d’abord parce qu’elle était sur le climat et que le climat devrait être le motif qui rythme nos actions, celui qui nous fait ouvrir les yeux sur ce que nous faisons et sur ce que nous avons fini par être.

Et ensuite, j’étais curieuse d’entendre ce que le rectorat avait à dire parce qu’on ne cesse de hurler aux politiques du monde entier qu’il faut agir sans jamais avoir l’impression d’être écouté. Au final ils nous ont entendu, en oubliant peut-être encore de nous écouter car en France, ils parlent beaucoup de nos fonctions en tant qu’élèves et plus précisément d’« éco-délégués ».

Tout le problème est là, à cause du mot « fonction ». Comment peut-on saisir une personne par le cœur en la résumant à sa fonction ? Comment peut-on expliquer que le réchauffement climatique n’a pas de frontières si on limite l’homme à sa fonction ? Et puis au final, ça n’a pas vraiment l’air d’être tant que ça la solution miracle puisque, les scientifiques s’accordent à leur fonction non ? En sont-ils plus écoutés pour autant ?

A cette conférence, nous avons vu les derniers rapports du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. On nous parle d’un réchauffement global inévitable de 1,5°C et atteint avant fin 2020 autrement dit dans 447 jours dont déjà 4 ou 5 en moins au moment où vous lisez ces lignes.

Ce que j’ai surtout retenu c’est que nous devons limiter le réchauffement à 1,5°C car s’il atteint 2 degrés, l’espèce humaine pourra commencer à dire adieu à la vie... Et le plus beau dans tout ça, c’est que l’État nous parle de fonction, de rôle d’éco-citoyen. Mais eux, qu’en font-ils de tout ça lorsque le Canada ou l’Australie ne respectent rien du protocole de Kyoto sans en être punis.

Pourtant en faisant cela, ils infligent le plus haut châtiment possible à l’espèce humaine non ? Et les exemples, il n’y en a que trop... Donald Trump qui sort de l’accord de Paris sous le prétexte d’une longue vie à l’économie américaine. Le capitalisme ne se mange pas, alors peut-être qu’on devrait faire en sorte d’éviter qu’il nous bouffe/engloutisse non ?

Malgré tout ça, il y a du positif dans cette conférence rien que par son organisation. Mais aussi, dans notre situation parce qu’on est toujours en vie et tant qu’on a du souffle, on peut tout renverser.

La première partie concernait la science et la gouvernance mondiale comme locale. Elle nous a permis de comprendre beaucoup de choses auxquelles nous ne nous serions peut-être pas même intéressés sans.

Tout ce qui s’est dit était très concret, il n’y a pas besoin d’être d’accord ou non pour comprendre que nous devons atteindre la neutralité carbone en 2050 grand maximum. C’est un fait, pas qu’une pensée. Puis surtout, elle nous a montré que peu importe qui on est, on peut faire la différence.

Des jeunes de Youth For Climate et du lycée Jean Mermoz ont parlé, pendant peu de temps certes, mais ils ont hurlé à l’Action.

Alors, vous, moi, Nous, il est temps qu’on arrête d’être seulement des statues pensantes non ?

 

Cyntia (Tle L)

 

 

Lors de la conférence-débat « Le climat bouge … et nous ? » qui s’est tenue le vendredi 11 octobre à Montpellier, nous avons assisté en premier lieu à une présentation des preuves et données scientifiques notamment du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sur l’urgence climatique dans le monde.

 

Puis deux autres intervenantes on apporté des informations plutôt politiques sur le sujet ; la première a présenté les actions politiques globales avec les COP ou les grands accords mondiaux (protocole de Kyoto, accord de Paris) que les grands pays pollueurs (Canada, USA) n’ont pas respecté malgré leur signature. Elle démontre les actions minimes que les États mettent en place face à la crise climatique.

 

La seconde intervenante présente une situation très locale : les Artivistes. C’est un groupement de villages/villes (les pays de l’or) où certaines actions, artistiques d’abord, sont menées afin de réunir les citoyens autour d’une réflexion commune pour trouver des mesures pour le climat.

 

Elle aborde aussi les actions qu’elle mène au sein du lycée où la conférence à lieu qui sont basées sur le même principe.

 


 


 

 

 

Enfin, la parole est donnée à trois lycéens de 1ère générale pendant dix minutes seulement. Ils abordent alors l’engagement des jeunes dans les actions climatiques menées ces derniers mois, Youth for climate et les changements facilement réalisables qu’ils espèrent pour leur établissement.

 

Dans la seconde partie de la conférence, nous pouvons assister à une présentation par des personnels du rectorat des mesures prises dans tous les lycées de la région Occitanie.

L’intervenant évoque les différents points mis en place comme le concours EDO qui récompense le meilleur projet écologique.

Il aborde aussi les différentes organisations qu’un lycéen peut intégrer pour faire valoir ses idées (CVL, CA, délégués, éco-délégués …). Il contourne habilement le sujet principal jusque dans les questions que les élèves présents posent.

 

Selon moi, les élèves invités à débattre auraient dû avoir une place bien plus importante et un temps de parole bien plus long pour pouvoir s’exprimer vraiment.

Encore une fois, on restreint leur droit d’expression sûrement à cause de leur âge. Cependant, leur discours était bien plus intéressant, bien que plus court que celui du rectorat pour la simple et bonne raison que leurs dires étaient plus directs et plus vrais.

 

 

Talia  (1 GA)